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     J’ai découvert une autre définition pour le mot looser ;                                               

Programmeur qui croit tout ce qu'on lui dit, qui pose des questions stupides, bref, qui est complètement nul et ne s'en rend même pas compte. Variantes : looser, luser.
Selon Jean-Yves Hemlin : Loser ne concerne pas seulement les programmeurs. Le terme désigne toute personne dont la nullité n'est plus mise en doute. À noter aussi l'expression « Loser Friendly » (jeu de mot avec user Friedly) qui désigne une interface utilisateur particulièrement nulle.

 

     La vie d’un looser est ponctué de haut et de bas et bien plus souvent son existence est marqué de bas, c’est pour ça que le looser à des tendances suicidaire, beaucoup plus certainement que la moyenne nationale. J’ai parfois était tenté par le suicide, moyen radicale de faire face au problème et de mettre un terme définitif, mais efficace, à une quelconque souffrance. J’ai envisagé un suicide courant, en aucun cas je ne suis passé à l’acte. J’ai considéré le suicide comme une issue de secours, pas comme un acte cruel et surtout douloureux, alors j’ai réfléchi à différente possibilité comme s’entailler les veines ; trop douloureux et surtout j’imagine que sa doit être long d’en finir. Le saut dans le vide, j’ai le vertige et m’imagine mal sauter des falaises d’Etretat ou d’une quelconque hauteur ; en plus il suffit quand sautant je change d’avis, difficile de faire marche arrière. Sauter dans le vide à l’aide d’une voiture, êtes-vous déjà monté dans un grand huit ? Évidemment comme la plus part des gens, cette sensation que votre estomac remonte au fond de votre gorge pour ensuite finir dans les talons ou que tout votre sang se retrouve dans votre cerveau en une fraction de second ! C’est tout bonnement insupportable, mourir oui, malgré cela sans avoir cette désagréable sensation d’avoir envie de vomir.

Il faut quand même reconnaître que le looser est un peu lâche.

J’ai proscrit le fusil, le couteau, le poison, la pendaison et, en faite, à bien y réfléchir, il ne reste pas grand-chose mise à part le faite de s’enfoncer un peu plus dans la solitude, l’isolement et la dépression puisque toute éventualité est mis à l’écart, c’est peut-être ça le suicide, mourir à petit feu.       

Il ne faut pas tout dramatiser, il y a des jours ou tout va bien dans le meilleur des mondes ou il n’y a pas l’ombre d’un souci autre que de vivre simplement, pas de mauvaise nouvelle du au facteur, ni via l’huissier, vous n’avez pas non plus de nouvelle de votre ex-femme vous réclamant un éventuelle retard de pension alimentaire ou d’un truc que vous avez complètement oublié et dans votre quartier les gens vous dise bonjour ; il y a des jours comme ça qui sont à marquer d’une pierre blanche.

Paradoxalement, des gens dans la ville ou j’habite, des voisins ne savent même pas qui je suis et pourtant je m’investis dans la ville, en participant aux réunions du comité des fêtes, en m’investissant aussi au réunion de quartier, y a rien à faire quand vous êtes invisible, ça doit être contagieux, parce que personne ne vous voient. Quand parfois on me laisse la parole, il y a toujours quelqu’un pour me couper et personne pour me dire « oh faite !qu’est-ce vous disiez ? » où « laissez-le finir ! ». Le pire c’est la boulangerie, la patronne qui se tient derrière la caisse a eu un jour, un moment d’illumination, tout à coup et devant tout le magasin, elle lève le nez de sa caisse et me demande « dite-moi il y a longtemps que vous habitez le quartier ? Vous êtes nouveau n’est-ce pas ! Non ! J’ai l’impression de vous avoir vu quelque part ! »

Il faut dire quand même à son corps défendant, que j’ai toujours vécu dans le quartier et que j’ai vu s’installé différent artisan dont les boulangers actuel qui se sont installés depuis douze ans et dont je vais chercher ma baguette presque tous les jours ; humiliant.

Je suis un laissait pour compte, une victime de la société, tout les justificatifs ne pourront rien changer, vous êtes comme vous êtes, un point c’est tout.

Quand je regarde le JT le soir vautré dans mon canapé, il m’arrive d’avoir de bonne résolution, partir dans des pays étranger pour sauver les gens de leur condition, je leur viendrais en aide en réparant leur maison, creusant des puits, préparant les champs pour d’éventuelle culture…bien vite je reviens à la réalité et me convins qu’il n’y a pas de place pour un mec comme moi, qu’est-ce que j’irais faire dans un pays ou ils sont en manque de tout avec toute les associations caritatives et les ONG qui leurs viennent en aide. Avec un coup de peau, je serais bien capable de me faire enlever et bien sur ils demanderaient une rançon et comme personne ne voudrais la payer, parce que personne ne me reconnaîtrais ou ferais semblant, je me demande comment je pourrais finir, emprisonné tout le reste de ma vie ou pire décapité. Je voudrais bien donner de l’argent, un jour peut-être, quand je ne compterais plus mes deniers pour finir le mois.

L’horoscope est une manière de se projeter différemment dans le futur, quand rien ne marche, que tout vos efforts restent vint, le sentiment de pouvoir sans remettre à une quelconque force divinatoire est somme toute dérisoire mais complètement fondé. Qui n’a jamais regardé son horoscope pour voir comment vont ses amours ?  Si dans son travail il y aura une amélioration ou alors ce sera une véritable catastrophe ?

Amour

Mars dans votre signe s’oppose à Vénus en Verseau dans un face à face orageux. Votre partenaire risque de claquer la porte si vous ne mettez pas de l’eau dans votre vin. Pensez-y !

Travail

Sur ce terrain, vous ne lâchez rien. Vous ne supportez aucune remarque. Ne surestimez pas vos forces. Vous avez des compétences et l’art de le mettre en valeur. Mais rien ne dit que d’autre ne sont pas aussi capables que vous. Prenez le temps de la réflexion.

Côté forme

Quand il s’agit d’organiser des soirées ou d’aller au spectacle avec vos amis, vous rayonnez. Une fois le rideau baissé, dur, dur le lendemain de vous arracher des bras de Morphée. Trouvez une vitesse de croisière. 

Tous les jours, toutes les semaines vous lisez les horoscopes qui vous tombent sous la main pour vous redonnez le moral, en vous persuadant que toute les solutions à vos problèmes sont inscrits dans les astres.

A suivre Chapitre VI: Looser, une dure réalité

 

Autobiographie d'un looser, Chapitre V Looser, un concept
Tag(s) : #autobiographie d'un looser
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